En route pour rencontrer Lilou

Samedi, nous avions rendez-vous à 10h00 devant la réception de l'hôtel avec Emmanuel le correspondant de l'agence française de l'adoption (AFA), de Dung notre interprète pour la journée et des membres de la deuxième famille qui nous accompagne. Un chauffeur au volant d'un minibus Toyota nous attendait. Le temps n'était pas terrible, très couvert et un peu frais.

L'orphelinat ou plutôt le centre de protection sociale (adultes en difficultés, personnes âgées et enfants abandonnés se cottoient) est situé à une cinquantaine de kilomètres au Nord-Ouest de Hanoi, à Phu Tho, dans la province de Phu Tho.

La route a été longue, très longue, près de quatre heures en raison de la densité de la circulation principalement constituées de cycles imprudents et de camionnettes. Le chauffeur très vigilant ne pouvait guère rouler à plus de 40 km/h. Au fur et à mesure, une brume épaisse recouvrait les bâtiments et les rizières, le climat  typique de la fin de l'hiver sur le Nord Vietnam. Aussi, la pollution n' est pas étrangère à ce phénomène. On se serait cru véritablement au mois de novembre.

Rizières dans la brume

Aussi, la route n'a pas été vraiment paisible, le chauffeur slalomant sans cesse pour éviter les véhicules qui nous coupaient sans cesse la route. La succession d'accélérations et de brusques décélérations faisait que nous étions quelque peu nauséeux.

Vers 13 heures, nous nous sommes arrêtés au bord de la route dans une sorte de "routier" vietnamien. L'on nous a servi  plusieurs plats sur la table dont  du  porc grillé  accompagné de riz, à tremper dans de la sauce très forte de poisson séché, puis de la carpe, de la salade de chou fermenté et puis le summum du summum, des tripes. Nous adorons les tripes mais là nous avons été servis car rien que l'odeur nous a causé des hauts de coeur. Nous y avons goûté mais vraiment on n'a pas pu... Ca nous a coupé l'appétit pour la journée...

De nombreux mausolées et des tombes parsèment la campagne vietnamienne

Regards échangés en attendant le passage d'un train

En milieu d'après-midi, du crachin est tombé et le chauffeur en voulant actionner ses essuie-glaces s'est aperçu que l'on lui avait volés, sans doute pendant la pause déjeuner au fameux "routier". Il a dû s'arrêter dans un garage pour acheter de nouveaux balais et tenter une réparation de fortune.

Des rizières

Nous sommes finalement arrivés à destination  vers 15 heures.

Entrée du centre de protection sociale de Phu Tho

Centre de protection sociale de Phu Tho